L’actualité de la prévoyance a eu pour conséquence de diminuer fortement les rentes issues du 2ème pilier et donc de favoriser la prise du montant en capital. En parallèle, les taux hypothécaires sont restés au plus bas et ne semblent pas enclins à remonter prochainement.
En moyenne, nos retraités ont une baisse de revenu estimés à 40% mais l’évolution à la baisse des taux de conversion des différentes caisses de pension devrait accroître cette proportion. Ces éléments ont pour incidence de diminuer fortement le taux marginal d’imposition sur le revenu. Par conséquent, l’impact fiscal des intérêts hypothécaires est moindre voire dans certains cas non-significatif.
Reste à déterminer le profil d’investisseur que vous aurez en tant que neo-retraité. La quasi-totalité des banques applique aujourd’hui des taux nuls voir négatifs sur les comptes épargnes. Il est donc nécessaire d’opter pour de la gestion de fortune afin de conserver au maximum son pouvoir d’achat et surtout limiter l’érosion de celui-ci.
Pour mieux comprendre la réflexion finale à suivre, une formule mathématique toute simple vous permet de prendre votre décision :
Si X > 1 alors vous devez amortir votre hypothèque ; si X < 1 alors vous devez conserver votre hypothèque
Dans cette approche, nous ne tenons compte que de facteurs mathématiques sans apprécier les aspects psychologiques. Il est évident que pour certaine personne ne plus avoir à rendre de compte à une banque ou à une assurance est un privilège qui ne se mesure pas d’une manière quantitative.
Il est à noter également que la conservation d’une dette peut faire sens dans certains cantons comme celui de Vaud ou Neuchâtel, par exemple, où il existe encore un impôt à la succession pour ses descendants.
N’hésitez pas à nous contacter pour définir votre taux marginal et votre profil d’investisseur.