Dans le cas d’une succession sans descendant, les parents pourront être totalement exclus de la succession si tel est le souhait du testateur.
Dans le cas contraire, si des descendants existent, les enfants ne jouissent plus que d’une réserve héréditaire de 50% contre 75% en 2022.
Le conjoint ou le partenaire enregistré conserve sa réserve héréditaire à 50%.
La quotité disponible, qui est la part de la masse successorale que le testateur peut attribuer à toute personne ou organisme de son choix, est de fait augmentée :
La réforme du droit des successions donne plus de liberté à vous, le testateur, pas uniquement sur la quotité disponible. Voici un résumé :
Désormais, il n’est plus obligatoire d’attendre le jugement de divorce pour déshériter son conjoint ou partenaire enregistré à travers un testament. Dès l’ouverture d’une procédure, le conjoint ou partenaire enregistré perd sa qualité d’héritier réservataire si deux conditions sont remplies :
Si le défunt lègue un usufruit à son conjoint sur toute la part qui revient aux enfants communs, la quotité disponible sera doublée, passant de 25% à 50%. Ainsi le conjoint survivant pourra bénéficier de la pleine propriété de la moitié de la succession.
Après la conclusion d’un pacte successoral, il n’est plus autorisé de faire des donations, sauf si cela est spécifiquement prévu dans le contrat.
La réforme du droit des successions ne modifie pas la situation des couples en concubinage. Bien que les concubins puissent bénéficier d’une part plus importante de la succession en raison de la diminution des parts réservataires, les impôts qui s’appliqueront à cette somme demeurent prohibitifs.
Des mesures supplémentaires sont envisagées pour faciliter les transmissions d’entreprises familiales et les successions internationales.
Les testaments et pactes successoraux précédemment établis sont toujours valables, mais certaines formulations peuvent entraîner une répartition différente de celle initialement souhaitée, en particulier si un héritier est mentionné comme étant renvoyé à sa part réservataire. Dans ce contexte, il est fortement recommandé de revoir votre planification successorale pour vous assurer que la répartition de votre patrimoine correspond à vos souhaits initiaux ou pour tirer le meilleur parti des nouvelles libertés qui ont été instaurées.
Vous souhaitez préparer votre succession et ne savez pas par où commencer ? Contactez-nous ! Nos experts dresseront avec vous l’inventaire complet de votre patrimoine afin de déterminer la répartition légale, les parts réservataires et la quotité disponible.