Daniel Steck, analyste-gérant de fonds, analyse l’impact pour les investisseurs de cette annonce.
Pour le dernier trimestre 2023, UBS publie une perte plus importante que prévue, notamment en raison des charges d’intégration de Credit Suisse qui pèsent sur les résultats du groupe. Cependant, l’intérêt des investisseurs se porte plus sur les progrès effectués dans cette intégration et sur les perspectives pour le nouveau poids lourd bancaire suisse. Et sur ces fronts, Sergio Ermotti fait preuve d’un optimisme sans faille. Pour preuve, il a mis en place l’initiation d’un nouveau programme de rachat de titres pour CHF 1 milliard, le relèvement du dividende et l’augmentation des objectifs de synergies provenant de l’acquisition de CS Group. Pourtant, ces annonces aussi positives qu’elles soient, peinent à satisfaire des investisseurs dont les attentes ont considérablement augmenté à l’égard d’UBS, à l’image du cours du titre qui s’est envolé de plus de 40% depuis l’annonce du sauvetage du Credit Suisse.
Retrouvez Daniel Steck dans le 19h30 du 6 février 2023 sur la RTS.
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Daniel Steck cumule près de 25 années d’expérience dans le domaine de la finance. Après une première expérience dans l’analyse financière chez Lombard Odier, notamment sur le secteur de la santé, il a continué sa carrière chez Reyl & Cie, comme analyste et gérant de portefeuille. Il a rejoint Piguet Galland en 2018 comme gestionnaire senior et est en charge de la gestion des différents fonds actions et certificats thématiques sur la Suisse et l’Amérique du Nord.